vendredi 6 septembre 2013

TENDRESSE...



Je crois que la tendresse est un mouvement qui nous entraîne à suivre un chemin bordé de sensations et de sentiments où se trouvent mêlés bienveillance, acceptation, abandon, mais aussi confiance, stimulation, étonnement, découverte.
Pour suivre ce chemin, peut-être faut-il accepter de dépasser des peurs, de sortir des préjugés, d'affronter l'inconnu d'une rencontre.
Peut-être faudra-t-il plus simplement, plus difficilement aussi, accepter d'entrer dans le cycle de la vie. La tendresse est une naissance à soi-même qui nous fait pénétrer dans le ventre émerveillé de l'existence."

De Jacques Salomé

jeudi 5 septembre 2013

conscience humaine...


" Anciennement, disait un grand-père paysan à son petit-fils, nous n'avions ni électricité ni eau courante dans nos maisons, ni automobile à notre porte ; nous n'avions pour nous éclairer que des bougies et des chandelles, des feux de bois dans l'âtre et dans le poêle pour nous réchauffer et faire nos cuissons ; et, pour nous abreuver, que l'eau de nos puits et le lait de nos vaches ; les poules et leurs œufs, les viandes de nos bêtes, les fruits de nos jardins pour nous nourrir ; et nos chevaux et nos bœufs que nous attelions à des charrettes pour transporter nos récoltes et pour nous amener au village. Et pour effectuer tous ces travaux, nous nous entraidions. Et nous vivions heureux, toujours dans la paix, et très longtemps, avec de nombreuses marmailles autour de nous. Les temps ont bien changé, petit. Et je ne saurais dire si c'est pour le mieux. Chose certaine, on ne voit pas beaucoup de gens heureux..."
René BERTHIAUME, LE REGARD DU HIBOU - les cahiers coloriés de l'aube et du crépuscule

Que faire face au désarroi de la conscience humaine? En réponse à CV je te réponds   un bilan moral, revenir à de vrais valeurs humaines, à commencer par son auto-bilan...
l'homme est sa  volonté de  toute puissance.  en  l'observant on ne peut nier la volonté de puissance de l’espèce humaine,  alors qu’elle est inhérente à la vie même. (il suffit de suivre le" dossier syrien")

pardonnez d'avance ma naïveté pour les propos à venir mais s'est mon point de vue, s'en engage que moi et suis "ouverte" à toutes discussions.

Mais qu’est-ce qui est bon, qu’est-ce qui est mauvais, qu'est qui est "normal" ? notion provenant de la faiblesse pour certains ... mais qu'est que faiblesse : le fait de faillir ou bien de s'abstenir. ce mot à une connotation négative dans le dico (abattement, bassesse, défaillance, défaut, défectuosité, infériorité, insuffisance, lâcheté, penchant, vice...et j'en passe des synonymes) 
Je pense que tout dépend de quel coté l'on se situe. la faiblesse n'est pas une tare pour moi, ni la différence, ni le "hors normes". c'est la société dans laquelle nous évoluons qui place l'homme dans des "cases". a vouloir toujours plus expliquer, rationaliser, normaliser..toujours plus posséder... pour mieux contrôler..... et j'en passe de tous ces verbes à double tranchant. 
Le toujours plus,  au point de faire un drame de son absence,comme si toute notre existence en dépendait... bref je ne vais pas faire un discours comme aime à faire certains "orateurs" vaniteux qui connaissent la solution à tous les problèmes. "je n'ai pas cette prétention". j'essaye  d'apporter au mieux au plus juste ma contribution _ au niveau qui est le mien_  

je pense que nous sommes dans une ère ou le "sur " matérialisme , "sur" humain et où l'argent est le maître mot au dépend de l'essentiel, de l'humanisme, de l'être en général.
-  l'on se donne bonne conscience à promouvant l'écologie, il aurait suffit d'être moins négligeant avec notre environnement naturel, nos océans, mais là encore rendement, profit... et voilà le résultat. je te demande pardon ma TERRE, à toi dont je dois tant, à commencer par la vie même...
- éviter la promotion de l'individualisme, paradoxe où à l'ère de l'ultra communication (internet, jeux en réseaux et sur réseaux, PC, tablette,portable, fax, satellites....) celui ci prend une ampleur démesurée, tout le monde se connait sans se connaitre...
- vouloir mettre des mots sur les "déviances" ou "problèmes psychiques", le problème n'est -il pas l’insertion dans la société. Société où la performance prend une telle ampleur qu'il est difficile pour certains de se reconnaître ou tout simplement d'être : d'exister .
-  vouloir mettre des normes pour l' humain par la science expérimentale, dans les sciences humaines ou même dans la religion, toutes ces explications quand elles se disent "référence" me semble réductrices.
- trop d'arrogance et certains de se prendre pour "des tout-puissant

ou sont les valeurs primordiales, légitimes, justes, équitables comme
- le respect (parental, de la famille, de l'autre, de la vie sous toutes ces formes, des lois démocratiques en vigueur dans son pays pour que règne l'harmonie et éviter le chaos et ne transgresse en rien les droits de l'Homme) ;
- le droit des parents de reprendre leur autorité sur l'éducation de leur enfant, je trouve trop de laxisme et de lâcher face à des situations qui les dépassent chez certains (discussion souvent abordée avec des amis enseignants ou  professionnels travaillant dans les modes de  gardes d'enfants) - et moi même pour l'avoir entendu (en crèche) faute chez certains parents  de ne pouvoir garder leur enfants, ils culpabilisent, ne se donnent pas le droits d'imposer des limites à leurs enfants (ils ont oublié les raisons de leur travail, pourraient-ils expliquer à leur enfants que c'est pour pourvoir à leur éducation, à leur santé, leur permettre de se nourrir et d'avoir un  toit qu'ils doivent travailler) ;
-  la compréhension ;
 - être contre l'exclusion ; 
- respect de la laïcité garante de toutes les  libertés ; 
- la tolérance sur les différences car de celles-ci naissent richesse des cœurs, des connaissances, des cultures et équilibres ;
 - inculquer à nos enfants l'égalité entre les êtres humains et la parité, leur donner accès à des informations sur les religions mais qu'il ai le choix du "choix" ;
- replacer la discussion et la communication au centre de la famille ;
- j'aimerai pouvoir dire aussi la transparence mais hélas faudrait que nos gouvernements quels qui  soient et nos hommes politiques montrent l'exemple (ce n'est pas gagné encore)

Peut-être la conscience humaine serait il moins éprouvée, si il était donné à tous la possibilité de se retrouver, dans leur centre, de pouvoir mieux s'accepter, se regarder comme il sont eux uniques, merveilleux, de porter un regard neuf, moins envieux, moins dans le jugement surtout par rapport à la différence (ça me remémore un exemple proche, un copain gendarme homophobe qui s'est vu revoir son jugement le jour où sa fille s'est présentée avec son amie, il s'est pris une claque mais l'amour de sa fille à pris le dessous). D'accepter d’accueillir ce qui survient dans notre vie comme des possibles qui  nous permettent de nous remettre en cause et  d' évolution. de savoir regarder les choses simplement et de voir que le bonheur est à la porter de tous si nous acceptons nos souffrances, nos douleurs, afin de nous en libérer. Elles ne doivent pas être un obstacle mais une porte vers un mieux-être. Mais je te laisse cette partie là, c'est ton domaine C. 
Pour mieux approcher et considérer l'Autre, plus d'humilité, de compassion.
Je voudrais voir plus de sourire sur les lèvres, petite ingénue que je suis...

La conscience humaine est capable de grande chose, progresser, évoluer, faudrait juste qu'elle ne s'enferme pas dans des schémas scientifiques, sur que nous ne pouvons nier certains faits qui nous sont démontrés mais je pense qu'il peut t'y avoir encore d'autres explications aux mystères de l'Univers et de la Vie et de la raison de toute chose, nous avons trop tendance à tout compliquer" comme dit l'expression  "chercher midi à quatorze heures".
Mais n'est pas le propre de l'homme vouloir tout savoir, tout contrôler.... sans rien payer


dimanche 1 septembre 2013

DOULEUR


Définition
 La douleur est une impression anormale et pénible reçue par une partie vivante et perçue par le cerveau. C'est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel ou décrit en termes d'un tel dommage.


«Quand tu souffres, regarde la douleur en face : elle te consolera elle-même et t'apprendra quelque chose.» de Alexandre Dumas



    Magnifique  poème plein de courage, d''espoir et de vie : je vous le fais découvrir

Je suis capitaine de ce navire

Le vent et la pluie
Frappent de plein fouet
Mon navire déjà abîmé
Par ces nombreuses tempêtes
Qui nous laissent hébétés et fatigués

Je suis le capitaine de ce navire
Et je dois faire face à cette mer gigantesque
Qui montre sa colère
En soulevant ces grosses vagues
Menaçantes et carnassières
Afin que je m’abaisse devant elle
En lui laissant tout ce que je possède

Je suis le capitaine de ce navire
Et je suis seule pour le maintenir
M’acharnant sur la barre
Afin de garder le cap

Le vent fouette mon visage fatigué
Par ce combat pour ne pas dériver
Seule et désemparée
Trempée par cette pluie glacée

Tiens la barre ! Tiens la barre ! Me dis-je !
Et je la tiens de mes mains tremblantes
A bout de souffle, mais combattante
Pour penser à demain
A mon destin

Je suis le capitaine de ce navire
Je tiens la barre pour garder le cap
Tenir jusqu’à la terre ferme
Pour retrouver mon fils et ceux qui me sont chers

Oui ! Tenir pour ne pas dériver
Ne pas couler sous cette tempête immense
Qu’est ma souffrance
     de Laurence H.