jeudi 28 novembre 2013

ODES RETROUVEES




Avant nous à travers les mêmes arbres
Le vent soufflait, quand il faisait du vent,
Et les feuilles ne bougeaient pas
D'une autre façon qu'aujourd'hui.


Nous passons, nous nous agitons, en pure perte.
Nous ne faisons pas plus de bruit dans tout ce qui existe
Que les feuilles des arbres
Et le souffle des vents.


Lors par délaissement assidu essayons
De confier tous nos efforts à la Nature
 Et de ne pas vouloir vivre plus fort
Que ne vivent les arbres verts.


Inutiles, les grands airs que nous nous donnons.
À part nous-mêmes, rien de par le vaste monde
Ne salue notre grandeur, rien
N'est enclin à sur nous se régler.


Si sur ce rivage, ici, mes empreintes,
Sur le sable, la mer en trois vagues, trois, les efface,
Qu'en sera-t-il sur la haute plage
Où la mer est le Temps ?

de  Fernando Pessoa sous l'hétéronyme de Ricardo reis





mercredi 27 novembre 2013

NE TE PRIVE PAS D’ÊTRE HEUREUX


Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n'écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.

Vis maintenant !

Risque-toi aujourd'hui !

Agis tout de suite!

Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !

Martha Medeiros

mardi 26 novembre 2013

LE BONHEUR...

Si tu ne trouves pas le bonheur,
C'est peut-être que tu le cherches ailleurs...
Ailleurs que dans tes souliers.
Ailleurs que dans ton foyer.

Selon toi, les autres sont plus heureux.
Mais, toi, tu ne vis pas chez eux.
Tu oublies que chacun a ses tracas.
Tu n'aimerais sûrement pas mieux leur cas.

Comment peux-tu aimer la vie
Si ton cœur est plein d'envie,
Si tu ne t'aimes pas,
Si tu ne t'acceptes pas?

Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute,
C'est de rêver d'un bonheur trop grand.
Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes:
Ce sont de toutes petites qui font les océans.

Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs.
Ne le cherche pas non plus dans l'avenir.
Cherche le bonheur dans le présent.
C'est là et là seulement qu'il t'attend.

Le bonheur, ce n'est pas un objet
Que tu peux trouver quelque part hors de toi.
Le bonheur, ce n'est qu'un projet
Qui part de toi et se réalise en toi.

Il n'existe pas de marchands de bonheur.
Il n'existe pas de machines à bonheur.
Il existe des gens qui croient au bonheur.
Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur.

Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît,
A quoi te sert de briser ton reflet?
Ce n'est pas ton miroir qu'il faut casser.
C'est toi qu'il faut changer!



Charles Eugène PLOURDE,  Une lumière sur mes pas.

lundi 25 novembre 2013

LE JOUR OU JE ME SUIS AIME POUR DE VRAI




 Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et, alors, j’ai pu me relaxer.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle … Estime de soi.


Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle, n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle … Authenticité.


Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle … Maturité.


Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle … Respect.


Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle … Amour Propre.


Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grand plans, j’ai abandonné les méga – projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plaît et à mon rythme.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle … Simplicité.


Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.

Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.


Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.

Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle … Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir, mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient un allié très précieux.

Tout ceci c’est le Savoir Vivre !


Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter.

Du chaos naissent des étoiles.

Texte de Kim & Alison Mcmillen


dimanche 24 novembre 2013

Demain n'existe pas


Jamais, n'abandonnez jamais
Trouvez un souffle, un reflet
Qui nous renvoie au secret
Jamais ne se guider de désirs
Trouver dans un sourire, une nouvelle raison d'être
De guérir
D'aimer
Infiniment, éperdument
Ici maintenant
Demain n'existe pas
Le temps s'écoule au temps présent
Rien de ce que tu vois
Ne passera deux fois
Demain n'existe pas
Une autre chance, aujourd'hui
S'inscrit entre ta voix
L'une qui t'égare
L'autre qui te mène à toi

Passer à côté du passé
Ne plus s'y attarder
Que les souvenirs lourds fassent un détour
Savoir qu'au delà du serment
Ou d'un rêve d'enfant
Le destin n'écrit que ce que l'on se dit
Secrètement, intensément, passionnément

MES LARMES...



A travers mes larmes se sont les mots, les sentiments que mon cœur exprime et dont il est incapable de  transmettre par des paroles.
Mes larmes sont chaudes, salées, silencieuses...


et plein d'amour finalement