samedi 29 juin 2013

Aujourd’hui est le premier jour de ma vie à venir




Nouvelle vie, nouveau toit, nouveauté... réapprendre à vivre seule, continuer de sourire car cette nouvelle vie ne peut pas être la dernière car personne ne peut prétendre à lire l'avenir. C'est pourquoi, il faut vivre sa vie pleinement en tout état de conscience, en harmonie avec soi, ses désirs, dompter ses peurs pour qu'elles nous aident à aller de l'avant. Garder du passé les bons souvenirs, les mettre dans un de ces tiroirs dont seul  notre cœur à le secret. Ce n'est pas dans ma nature de me laisser abattre, je me suis toujours relevée. J'ai  rencontrais de pénibles situations dans ma vie antérieure dont certaines ont laissé des cicatrices, elles  m'ont toujours ouvert la route vers un Mieux, alors pourquoi ça changerait....je me fais confiance car je sais désormais où je veux aller.



 « Mieux que de recevoir des petits moments de bonheur , se sont  de les semer afin que chacun puisse en retour  récolter ces fruits et  de nouveau à son tour les offrir» 

    Je tente ici d’inscrire dans une trace l’essentiel de mes ressentis et de la compréhension que j’ai de mes choix de vie.
    Le respect de moi, c’est cela qui prime en moi aujourd’hui dans mon vécu d’homme. Sortir des co-errances dans lesquelles je me perdais… et perdais l’autre aussi, pour plus de cohérence interne.
    Je ne cherche ni à blesser l’autre, ni à  me justifier dans ce que j’éprouve, mais seulement à oser définir, à oser dire ce que je ressens sans préjuger du ressenti de l’autre, sans m’emparer du sien pour le protéger ou le réparer.
    Je sais, je sens que je vais ainsi vers une inaccessible liberté, celle de faire des choix en m’écoutant, celle de renoncer en choisissant justement, celle de prendre le risque de faire confiance à ce qui circule en moi dans ce temps de vie où je suis, aujourd’hui.
    Mes choix m’appartiennent et choisir c’est renoncer.
    Je renonce donc à une relation, à des relations, à des modes de vie dans lesquels je ne me retrouve pas, pour lesquels je ne sens pas en moi un mouvement vers le meilleur, un abandon, une ouverture qui m’agrandit et me prolonge.
    Je renonce à la prise en charge des peurs et des désirs de l’autre sur moi.
    Je tente de me responsabiliser dans mes émotions, mes sentiments, pour passer, chaque fois que j’en prends conscience, du réactionnel au relationnel.
    Je choisis aussi d’entendre comment l’autre se définit devant moi, avec ce qu’il est aujourd’hui.
    Je choisis de me définir devant lui, en parlant de moi… en ne le laissant plus parler de moi.
    Je choisis de garder le meilleur d’une relation, de l’inscrire en moi au-delà des regrets et des manques.
    Je choisis de garder l’essentiel des découvertes , des enthousiasmes, des plaisirs et des partages.
    Je choisi aussi de me prendre plus en charge, de ne pas laisser croire à l’autre qu’il est responsable de mes besoins ou de mes sentiments.
    J’avance ainsi aujourd’hui. »…

Lettre à l'intime de soi.
Jacques Salomé.


vendredi 28 juin 2013

Aimer (Comédie Musicale Roméo et Juliette)

Voilà j’ai choisi d’être l’expression de l’Amour,




Si je lutte encore parfois, ce n'est plus que contre moi.
J'apprends avec le temps qu'accuser l'autre ne sert à rien, que je suis responsable de ma propre personne, que détester porte la haine, que l'apaisement ne s'achète pas, qu'on ne peut sauver personne, qu'on ne peut que se construire soi. Je lâche prise sur l'inutile et je peux ainsi  rencontrer alors la paix. Les vieux démons reviennent encore, mais moins souvent. Mais je les reconnais, je me dis alors que je suis la plus forte. Qu'avant, ils m'aidaient à m'installer en victime, mais que cette place, je n'en veux plus. Désormais, je veux faire de ma vie un choix, pour aller vers le mieux, faire ce qui est bon pour moi, c’est tout un nouvel univers qu'il me faut rejoindre, construire. Ils me regardent étonnés, ils cherchent encore à exister, et je sais que bientôt, ils comprendront qu'ils ne sont que du vent. Ils partiront alors et moi de poursuivre mon chemin empreint de bonheur, le sourire aux lèvres, le cœur léger vers d’autres horizons.

« Il est tellement important de laisser certaines choses disparaitre. De s’en défaire, de s’en libérer. Il faut comprendre que personne ne joue avec des cartes truquées.
Parfois on gagne, parfois on perd. N’attendez pas que l’on vous rende quelque chose, n’attendez pas que l’on comprenne votre amour. Vous devez clore des cycles, non par fierté, par orgueil ou par incapacité mais simplement parce  ce qui précède n’a plus sa place dans votre vie. Cessez d’être ce que vous étiez et devenez ce que vous êtes… »
Extrait de « Le Zahir » de Paulo Coelho

Ce nouvel état d’âme sera alors comme une chance.  Désormais, je consacrerais toute mon  énergie afin de donner le meilleur de moi- même. Ce ne sera pas de tout repos, il me faudra pas m’endormir sur mes acquis. Et c'est tant mieux comme ça. Quoi de mieux que l'apprentissage pour avancer encore, et faire les choses au mieux. La chose à ne jamais perdre : l'espoir, c'est l'oxygène du cerveau. Il faut donc agir, c'est en effet le seul moyen pour que l'espoir se concrétise. La cadence importe finalement assez peu, ce qui compte, c'est la qualité et l'appui de vos pas.
Ainsi j’accède à la plénitude celle qui m’apportera le bonheur, cette petite lumière au plus profond de moi. Cette petite flamme fidèle, immuable qu’il me faut sans cesse raviver jour après jour, la tenir à l’abri des vents et des tempêtes. Les souffrances, les turbulences de la vie, les poisons plein de ressentiments, les pensées négatives sont autant de tempêtes qu’il  me faut braver. Il faut savoir les accepter quand elles sont là, inutile de les refouler, car alors c’est la douleur qui s’installe. Il  faut comprendre comment elles sont arrivées là, en nous, à quelle fin nécessaire, les digérer et  les évacuer afin d’aller de l’avant. 
 
« Tu n’auras pas raison de moi, tristesse ! J’écoute un chant suave à travers les lamentations, les sanglots. Un chant dont j’invente à mon gré les paroles, qui raffermit mon cœur lorsque je le sens près de céder. Un chant que j’emplis de ton nom, camarade, et d’un appel à ceux qui d’un cœur vaillant répondront : Redressez-vous donc, fronts courbés ! Regards inclinés vers les tombes, relevez-vous ! Levez-vous non vers le ciel creux, mais vers l’horizon de la terre. Vers où te porteront tes pas, camarade, régénéré, vaillant, prêt à quitter ces lieux tout empuantis par les morts, laisse t’emporter en avant ton espoir. Ne permets pas qu’aucun amour du passé te retienne. Vers l’avenir élance-toi. La poésie, cesse de la transférer dans le rêve ; sache la voir dans la réalité. Et si elle n’y est pas encore, mets l’y. »
Extrait de « Les Nouvelles Nourritures » d’André Gide

A chacun de nous,  il appartient donc de préserver un état de bien-être pour aspirer à ce bonheur que nous cherchons tous. Sachons cultiver notre jardin (j’entends là notre jardin intérieur), car ce bonheur est tout simplement là en nous, il suffit juste d’ouvrir les yeux à la beauté du monde, écouter battre son cœur, se laisser bercer par la douce mélodie de la vie, et surtout d’être en accord avec soi même, de s’aimer, et de cette façon aimer les autres. Car si vous aimez alors vous serez Aimer

jeudi 27 juin 2013

AMOUR quand tu nous tiens





 LES MYSTÈRES DE L’AMOUR
En amour, nous avons beaucoup de croyances, mais il n’existe qu’une seule certitude : nul ne sait à l’avance la durée de vie d’un amour ! Ce qui explique que toute relation amoureuse est une relation à risques, car ni l’un (aimé ou aimant) ni l’autre (aimée ou amante) ne sait à l’avance combien durera son propre amour ou celui de l’autre.

Par contre nous pouvons découvrir les multiples visages de l’amour avec ses labyrinthes complexes et approcher quelques-uns de ses mystères. Ce qui ne nous sera d’ailleurs d’aucune aide pour mieux vivre nos sentiments après une perte ou une séparation ; mais nous invitera à mieux savourer et vivre au présent l’amour quand il est là entier et vivant en nous !

Certains amours s’éteignent d’un seul coup – la veille on aimait encore et ce matin on n’aime plus. Tout se passe comme si l’amour s’était évaporé, dissout, avait disparu soudainement de notre cœur, de nos émois, de nos désirs.

D’autres mettent du temps à mourir, ils s’épuisent, s’usent, s’altèrent, se dévitalisent et s’enfoncent doucement dans la morosité des jours.

Et d’autres au contraire s’accrochent tenacement, ne se découragent jamais, résistent à toutes les rebuffades, aux maltraitances et même aux trahisons, comme s’ils étaient persuadés qu’ils arriveront un jour à changer l’autre.

Il arrive aussi à certains amours d’être à éclipse. Ils disparaissent durant quelques années, puis ressurgissent vingt ans plus tard comme ressuscités. Ils sont à nouveau présents, avec une intensité telle qu’ils emportent tous les obstacles.

D’autres encore survivent bien après la disparition de l’aimé(e), se magnifient à son souvenir, se transforment en cathédrales, en temple ou en œuvre d’art, en adoration inépuisée.

Nous avons aussi une deuxième certitude : c’est que nous n’avons aucun pouvoir sur nos sentiments. Quand ils sont là, ils n’obéissent qu’à eux mêmes. On peut essayer de les raisonner, de les apaiser, on peut prendre cent fois la décision de ne plus aimer, d’oublier nos sentiments, de ne plus penser à l’aimé(e), tout cela est voué à l’échec, l’amour s’impose à nous avec ses propres lois.

Il arrive parfois qu’un nouvel amour déloge celui qui est en place, le réduise au silence et même le rejette dans les limbes de l’indifférence.

Tout amour peut ouvrir et agrandir notre cœur et aussi parfois le tordre, le déchirer de douleur. C’est à nous de veiller à l’accueillir, d’aménager un espace de vie qui lui donnera la place qu’il réclame, c’est à nous d’être à la fois humble et reconnaissant de sa présence en nous.

ON ME DIT QU'IL Y A DES AMOURS IMPOSSIBLES

« Il n’y a pas d’amours impossibles, du moins je n’en connais point. Il n’y a que des amours contrariées et violentées par des tiers, des règlements ou encore interdits par des tabous. Et ils sont plus nombreux qu’on ne peut l’imaginer. Des amours entravées par des peurs, dévoyées par des leurres, ballottées par des vents contraires. Freinées par des obstacles réels ou fantasmés, barrées par des écueils que l’on imagine pour soi, pour l’autre… Oui, il y en a beaucoup.
Il n’y a pas d’amours impossibles, car c’est justement l’une des grandes forces de l’amour d’être porteur d’une telle énergie. Il est capable de traverser beaucoup de difficultés, de s’opposer à des dangers sans noms, de vaincre toutes les oppositions ou de dépasser toutes les entraves. C’est vrai qu’il y a des amours fragilisées par le doute, blessées par des contradictions, dévoyées par des croyances ou encore assassinées par des certitudes erronées. C’est vrai qu’il y aussi des amours qui dérangent, qui inquiètent un entourage, menacent des proches qui vont se jeter dessus pour les déchiqueter. Des amours qui vont réveiller d’anciennes blessures mal cicatrisées et faire reculer, empêcher la rencontre avec un bonheur possible.
Il y a des obstacles, non au sentiment amoureux, mais à sa réalisation, à son épanouissement, et certains sont plus infranchissables que d’autres. Ceux en particulier qui relèvent d’une croyance religieuse, d’un parti pris politique, culturel… Aimer un soldat allemand en pleine Occupation est possible. Ce qui sera difficile, c’est d’aimer dans la sérénité, dans l’abandon et cette relation comportera des risques importants, en particulier pour la femme. Beaucoup de femmes (pourquoi seulement des femmes ?) ont payé cher le fait d’avoir transgressé cette impossibilité. Être professeur de français dans le midi de la France et aimer un Touareg rencontré lors d’un seul voyage au Hoggar, se voir ensuite trois semaines par an durant quinze ans… Depuis dix ans, attendre que l’Algérie cesse de se déchirer pour pouvoir revoir à nouveau son amour. C’est difficile, mais cela reste encore possible… Aimer une femme musulmane et vouloir construire sa vie avec elle, quand le père fait obstacle et demande à l’homme de se convertir, d’entrer dans ses croyances. Aimer une juive quand on est palestinien, une chinoise quand on vit au Yémen… n’est pas facile, mais nombreux sont ceux qui se sont confrontés à ces difficultés et les ont traversées.
L’âge, c’est-à-dire le décalage des âges entre l’un et l’autre, est parfois avancé, pour justifier les hésitations, pour se donner un alibi pour ne pas oser vivre un amour. Mais l’âge n’est pas un obstacle insurmontable pour ceux qui découvrent la réciprocité d’un sentiment. Le seul amour qui ne peut se vivre est l’amour incestueux, avec l’interdit d’avoir une relation sexuelle. Je me rappelle de cet homme déchiré, qui me disait avoir retrouvé sa sœur qu’il n’avait pas connu à l’âge de trente ans, et dont il était devenu profondément amoureux, sans pouvoir se défaire de ce sentiment. Il n’y a donc pas d’amours impossibles, mais seulement des relations amoureuses qui paraissent impossibles L’amour, outre qu’il est porteur d’une énergie rare, recèle quelques-uns des mystères de la vie qui lui donne une puissance inouïe dont la force nous émerveille sans nous surprendre quand nous en sommes les bénéficiaires. »

Textes  de Jacques Salomé

mercredi 26 juin 2013

"L'eau n'est pas nécessaire à la vie, elle est la vie".



Une vague déferlante sur le sable
Une larme au coin de tes yeux embués
C’est l’eau mélangée au sel
Au sel de ton corps mouillé par ces rivages

La pluie ruisselante sur la vitre
Une flaque mouvante sous le Hégoa
C’est l’eau mélangée à la terre
A la terre de tes racines ancrage de tes desseins

Des perles de rosée dans le jardin fleuri
L’eau de nuit sur la rose épanouie
Une larme du ciel mêlée à la terre
Nature  assoupie peintures éphémères

Des perles de lait sève blanche à liqueur
Jetés là par la nuit sur des corps confondus
A la sueur orgasmique collée à la peau
Fresque perpétuelle d’une naissance incertaine

Léticia - Flot de la vie (25/06/2013)



Une eau indispensable à la vie, pleine de qualités et de bienfaits à découvrir...
Un monde sans eau, pouvez-vous l'imaginer ?

Elle est indispensable à notre corps humain et à tout ce qui nous entoure.
L’eau est un élément essentiel à la vie et cela se voit à l’importance de ce liquide dans la composition du corps humain. En effet, près de 60 % du corps humain d’un homme adulte est constitué d’eau.L’homme et l’eau, une relation étroite, vitale et aussi ludique

L'eau : source de vie
L'eau, c'est la vie ! Pour les hommes comme pour les animaux et les plantes, l'eau est très importante ! Elle existe depuis la nuit des temps, fait partie des origines de l'homme, de son histoire, de ses grands mythes et exerce sur lui, aujourd'hui encore, une fascination sans faille.

La fascination
"L'eau ! Eau, tu n'as ni goût, ni couleur, ni arôme, on ne peut pas te définir, on te goûte sans te connaître. Tu n'es pas nécessaire à la vie : tu es la vie (…) Tu es la plus grande richesse qui soit au monde, et tu es aussi la plus délicate, toi si pure au ventre de la terre." ainsi s'exprime Antoine de Saint-Exupéry dans "Terre des hommes" après avoir failli mourir de soif.


 Origine de l'eau terrestre
L'eau est à l'origine de la vie sur terre.

L'univers est né il y a environ 15 milliards d'années du fameux "Big Bang". Notre planète Terre est aujourd'hui âgée de 4,6 milliards d'années. Sphère chaude après sa formation, la Terre a libéré des gaz dont la vapeur d'eau. Cette vapeur d'eau en se condensant a formé l'hydrosphère et a provoqué des pluies diluviennes qui ont ruisselé pendant des millions d'années.

Peu à peu, l'eau a recouvert les 3/4 de la surface du globe terrestre. Cela représente plus ou moins un volume de 1,4 milliard de km3. Voilà pourquoi on qualifie la Terre de "planète bleue".

L'eau a conditionné l'apparition de la vie, il y a environ 3 milliards d'années. Les premiers êtres vivants, êtres unicellulaires, se sont développés dans les océans. Pendant des millions d'années, ces êtres se sont multipliés et transformés pour devenir petit à petit poissons, reptiles, oiseaux, mammifères...

Et lorsque notre corps s'est formé dans le ventre de notre mère, il baignait dans l'eau ! L'eau, c'est la vie !




Sciences de l'eau
La vie sur Terre a pour source l'eau liquide.
  
L'eau est un des quatre éléments fondamentaux de l'Univers avec l'air, la terre et le feu.
Banale en apparence, l'eau est en fait très singulière. Sa composition est demeurée inchangée au fil des millions d'années et la quantité disponible sur Terre est restée constante.

C'est seulement à la fin du XVIIIe siècle et grâce aux travaux des célèbres chimistes H. Cavendish et A. de Lavoisier que l'on découvrit la nature réelle de l'eau, à savoir un corps composé, formé d'hydrogène et d'oxygène.

L'eau est un corps dont l'unité de base est une molécule : la molécule d'eau. La molécule d'eau est formée d'un atome d'oxygène relié à deux atomes d'hydrogène. On la note H2O (H pour atome d'hydrogène et O pour atome d'oxygène).


L’eau est par excellence le symbole de la vie. 

Elle est l'un des éléments majeurs qui contribuent à rendre l'existence possible. Sans eau, l'homme meurt; sans eau, la végétation dépérit, sans eau la civilisation disparaît.

En toute logique, elle est donc aussi symbole de renaissance lorsqu'elle prodigue généreusement ses bienfaits. Elle redonne la vie, elle autorise la croissance, elle génère l'existence.

On ne saurait oublier que c'est dans cet élément liquide, additionné de fabuleuses propriétés nutritives, que l'être humain passe les neuf premiers mois décisifs de sa vie.

Sans oublier l'une de ses fonctions annexe — et non des moindres — qui est de nettoyer. Et par-delà ce besoin naturel, l'homme rejoint une dynamique éminemment spirituelle qui est celle de la purification.

L'eau nettoie, au sens propre comme au sens figuré; elle purifie, autant le corps que l'esprit, devenant alors l'instrument d’une spiritualité exacerbée.

C'est l'eau du baptême, qui devient bénite après avoir reçu la bénédiction du prêtre, et fait entrer l'enfant profane dans le sein de la religion.

Ce sont les pluies qui peuvent aussi bien faire fructifier les cultures pour nourrir les hommes, que devenir torrentielles pour "nettoyer" une cité de ses péchés.

Ce sont les eaux du fleuve Gange qui lavent, purifient et assument la mission sacrée d’emporter les cendres des défunts.


Le symbolisme des eaux par Claire Gérardot

Eau primordiale, eau purificatrice, eau diluvienne, eau miraculeuse, eau thérapeutique, eau rédemptrice ou salvatrice…, le monde des eaux trouve dans l’esprit humain une résonance non utilitaire d’une richesse extrême, qui fait écho aux multiples aspects de l’eau, de la cascade rafraîchissante à l’eau croupie de la mare, en passant par la mer déchaînée ou le grand fleuve limoneux. De nombreux chercheurs l’ont montré, à la manière de G. Bachelard qui, esquissant une « poétique de l’espace », retrouve dans toutes les images de l’eau les mêmes composantes fondamentales, résultant d’expériences similaires, reflétant l’expérience intime de chacun. Les philosophes, les psychanalystes, les anthropologues et les ethnologues nous enseignent ainsi qu’il y a, entre l’eau et l’homme, « un monde complexe de connivences cachées et de résonances harmoniques » (klaine). 
Ce symbolisme pluriel peut sembler à première vue divergent, voire contradictoire, l’eau pouvant être l’eau purificatrice du baptême, l’eau claire des sources et des fontaines, l’eau qui nourrit, qui irrigue et qui féconde, l’eau qui donne la vie et sans laquelle la vie ne peut perdurer, l’eau qui donne mais aussi l’eau reprend, l’eau qui tue, inonde, détruite et ensevelit, l’eau boueuse des fleuves en crue, l’eau mortelle des noyades et des naufrages, l’eau des tempêtes et des déluges. De ce paradoxe naîtront deux attitudes fortement ancrées dans la mémoire collective. L’une amenant l’eau à force d’ouvrages, l’autre n’ayant de cesse de l’éliminer. L’une se caractérisant par son attirance, l’autre par sa méfiance. 
Mais si l’eau est le seul des quatre éléments contraint par le symbolisme à se mettre au pluriel (« les eaux »), c’est sans doute parce que sa fonction est précisément de désintégrer, d’abolir les formes (durand). Le pluriel des eaux ne serait ainsi que le symbole au deuxième degré de cette qualité qu’ont les eaux, qui ne se manifester dans aucune forme, d’être le réservoir indifférencié de toutes les formes possibles, de préfigurer un infini de possibles où tout existe de manière virtuelle, informelle, la naissance comme la fin de toutes choses, l’ordre ou le chaos, la vie ou la mort. 
C’est donc cette absence de forme qui polarise tous les axes symboliques liés à l’eau. Reste que, comme le suggère G. Durand, sous ce « geste solvant et absolvant fondamental de l’archétype aquatique, quatre directions essentielles du symbolisme aquatique » peuvent être distinguées : l’eau germinale et fécondante (= eau qui donne la vie), l’eau médicale (= eau qui guérit), l’eau baptismale ou lustrale (= eau qui lave), l’eau diluviale (= eau qui détruit et permet la renaissance)

L'eau germinale et fécondante " : l'eau qui donne et renouvelle la vie
Sans eau, élément biologique fondamental, aussi indispensable à l’homme que l’air qu’il respire, pas de vie ni de ville, certes, mais plus profondément encore, sans eau, pas de vie spirituelle. On l’a souvent souligné à propos des grands fleuves du monde, complices privilégiés de l’homme qui ont comblé ses besoins spirituels et culturels aussi bien que matériels. C’est vrai pour l’eau sous toutes ses formes. Car l’eau est depuis toujours, dans l’esprit humain, porteuse de vie, sur tous les plans de l’existence. Origine de toute vie, l’eau est ainsi, dans toutes les traditions connues, la source originelle : sève et souffle de vie chez les tantriques, essence divine dans le Coran, chaos primordial souvent. La plupart des peuples ou des religions font ainsi naître l’univers d’eaux primitives. C’est de celles-ci que la création est sortie sous la forme d’un grand lotus pour les Egyptiens. C’est sur ces mêmes eaux que repose le lotus où naissent les Dieux hindous Brahma, Varuna ou Vishnu. C’est également à leur surface que l’esprit de Dieu est couvé dans la Genèse ou que se dégagent les deux principes élémentaires de la cosmologie babylonienne, Apsou, divinité masculine représentant la masse d’eau douce sur laquelle flotte la terre, et Tiamat, divinité féminine représentant la masse d’eau salée d’où sont issues toutes les créatures. Et parce que l’eau est ainsi l’origine première et indifférenciée de toutes choses, la matrice du monde, elle est capable de renouveler l’être. La fécondité est dès lors la signification primordiale de l’eau, que celle-ci soit associée au sexe masculin (le liquide séminal, l’eau qui tombe, la pluie qui arrose) ou au sexe féminin (la matrice primordiale, le réceptacle). 

L' "eau médicale" : l'eau qui guérit et régénère
Mais l’eau n’est pas seulement symbole de fécondité, source de vie. On lui prêt également volontiers une vertu curative, régénérante. En témoignent les slogans aguicheurs des eaux minérales, de « ReVitellisez-vous ! » au « partenaire minceur » de Contrex en passant par Evian « déclarée source de jeunesse par notre corps » ou Vichy-Célestins, pour « l’éclat du teint ». Autant d’avatars publicitaires d’une croyance ancienne et universelle dans les vertus de l’eau, et notamment de l’eau vive, directement issue de la fécondité qu’elle symbolise par ailleurs. « Puisque l’eau est l’inductrice de toute fécondité, et qu’elle est à la fois liquide séminal et matrice humide et océane, elle peut également redonner, prolonger, sauver la vie, puisqu’elle en est la donatrice première » (durand). De l’eau qui féconde, on passe ainsi insensiblement à l’eau, qui régénère, à l’opposé de l’enfer de la soif. Telle est par exemple la signification du vin de messe chez les Chrétiens. Telle est de même celle des libations funéraires qui a pour but d’apaiser physiquement et moralement la soif du défunt. C’est ce même symbolisme de la boisson de vie et/ou d’éternité que l’on retrouve à l’œuvre, aujourd’hui encore, dans les sources miraculeuses. Mieux, comme le rappelle toujours G. Durand, « bains et boissons de jouvence ont médicalement continué d’exister », se perpétuant aujourd’hui dans la pratique du thermalisme, « en un point où l’efficacité médicale vient relayer la légende et le mythe. L’eau sous forme de boisson ou de bain d’immersion est donc bien, en quelque sorte, le prolongement rituel du grand symbolisme aquatique de la fécondité : ce qu’ont fait à l’origine les eaux primordiales, dans certaines conditions, une eau, voire un liquide, peut le refaire et redonner puissance, fécondité, santé et longévité à celui qui sait l’utiliser ». 

L' "eau baptismale ou lustrante" : l'eau qui lave et purifie
Une image en suscitant une autre, tout en prolongeant une part importante de son sens, « si l’on ajoute une valeur de plus au liquide, si le bain devient lavage », on débouche sur de nouvelles fonctions de l’eau, en l’occurrence sur sa vertu purificatrice (durand). La purification par l’eau est ainsi le sens à donner à ces pratiques d’ablution, d’aspersion ou d’immersion que les ethnologues ont retrouvées dans pratiquement toutes les cultures. Elle subsiste, dans la religion chrétienne, sous la forme de l’aspersion d’eau bénite, d’immersion ou de simple ablution baptismale. Le baptême n’est-il pas en effet symbole de purification morale, marquant l’entrée du pêcheur ignorant dans une vie spirituelle nouvelle ? Encore l’eau purificatrice doit-elle être claire. Comme l’a souligné G. Bachelard, « on ne peut pas déposer l’idéal de pureté n’importe où, dans n’importe quelle matière ». C’est donc avant tout l’eau claire qui cristallise le symbolisme de la pureté et de la purification. D’où la tendance inconsciente de l’homme à exiger de l’eau qu’elle soit pure. Pure cela signifie claire, limpide, cela signifie séparée, vierge, non mélangée. L’eau pure, c’est l’eau de l’innocence, de l’authenticité, du refus des compromissions. C’est l’eau jeune, nette et saine. C’est pourquoi d’ailleurs, et du reste, le symbolisme de l’eau pure et purifiante accompagne la plupart des expressions de l’eau en ville, des rivières aux plus modestes fontaines. Rien ne répugne plus à l’inconscient humain qu’une eau souillée: l’eau sale devient invitation à la souillure. Les déchets s’ajoutent aux saletés. Par contre, la moindre fontaine, aussi discrète soit-elle, crée une ambiance joyeuse et saine. A condition évidemment qu’elle coule. 

L' "eau diluviale" : l'eau qui détruit et permet la renaissance
Si l’eau est perçue comme étant à l’origine de tout, elle est également vue comme devant mettre fin aux divers cycles cosmiques. Tel est le message des mythes diluviaux qui associent l’engloutissement par l’eau au devenir. Le mythe du déluge n’est en effet pas propre à la civilisation judéo-chrétienne. Partout est redouté le retour au chaos primitif, la résorption de l’humanité dans le tohu-bohu initial. C’est pourquoi la plupart des traditions humaines appréhendent les grandes eaux, eaux impitoyables des inondations et des barrages rompus, eaux brutales des torrents et des  flots déchaînés. Le déluge est pourtant ambivalent. Si certains mettent l’accent sur l’aspect vengeur du cataclysme face à une humanité décrépite, stérile, pécheresse, défigurée, d’autres insistent sur l’aspect purificateur de cette fin d’un monde corrompu. La barque, telle l’arche qui, dans la Bible, permet à Noé de sauver sa famille et toutes les espaces animales, autrement dit tout ce qui ne doit pas être atteint par l’aspect négatif du cataclysme diluvial mais au contraire profiter de la vie régénérée qui en résulte, symbolise dès lors aussi bien le malheur des hommes que leur espérance à remonter aux sources d’une nouvelle vie.
Ces thèmes se rencontrent dans les traditions les plus anciennes et les plus diverses, formant des combinaisons imaginaires des plus variées, en même temps que des plus cohérentes, soulignant le quais-universalisme des significations symboliques de l’eau. Elles structurent l’esprit humain, constituant des schèmes d’action et de pensée communs à l’espèce, des « matrices » engendrant des constellations d’images universelles. Parce que le regard de l’urbaniste, du gestionnaire,  diffère de celui de l’artiste, parce que « le regard de la sensibilité est incontournable, particulièrement dans une société qui a tendance à oublier ses responsabilités quant à la pérennité des paysages, le plus souvent en les détournant vers ses propres profits » (klaine), l’approfondissement de la connaissance des structurants culturels entrant en jeu dans la perception des paysages de l’eau, indispensable à la compréhension comme à la production de ces derniers, passe ainsi nécessairement, pour le géographe, par une ouverture sur les autres champs disciplinaires.

Bibliographie
Durand g., « Eaux (Symbolisme des) », in L'Encyclopaedia Universalis.
Numéro spécial de la revue Poésie 98 consacré aux fleuves, Paris, Editions Association Maison de la poésie, n° 73, juin 1998, 127 p.
BACHELARD G., 1942, L’Eau et les Rêves, Essai sur l’imagination de la matière, Librairie José Corti, Livre de poche Biblio essais, 221 p.
CHEVALIER J. et GHEERBRANT A., 1982, Dictionnaire des Symboles. Mythes, rêves, coutumes, gestes, formes, figures, couleurs, nombres, Paris, Éditions Robert Laffont/Jupiter, collection Bouquins, édition, 1060 p.
KLAINE R., 1984, « La terre, l’eau, le feu, l’air », in Urbanisme, mai 1984, n°201



L'univers des signes
Les 5 Eléments
Les 5 éléments ou 5 agents sont des forces essentielles agissant sur l'univers des signes. Mouvance et fluctuance, Yin et Yang, ces forces-symboles sont en perpétuelle action et inter-action. Le terme chinois Hing, qui les désigne, signifie marcher - agir. Elles suivent l'ordre conforme à la succession des saisons :

Le Bois engendre le Feu, qui engendre la Terre, qui engendre le Métal, qui engendre l'Eau, qui à son tour engendre le Bois...

Ces 5 Éléments ont été déterminés par les Taoïstes : prenons ici l’élément Eau
Elle est nourrie par le métal, et détruite par l'élément Terre.
L'eau est représentée par le chiffre 1, et on dit en Feng Shui qu'elle est située au Nord, et qu'elle représente l'énergie de la carrière, du chemin de vie. Si vous placez donc un symbole d'eau (aquarium par exemple) au Nord de votre maison, vous enrichirez ce secteur et donc votre carrière !
Les couleurs représentatives de l'eau sont le bleu et le noir. L’eau est liée à l'hiver, au froid, à l'humidité et à la nuit. C'est un élément très yin, très profond.
Au Nord, dans le ciel, naquit le froid; descendant sur la terre, il engendra l'Eau. L’eau pour la Chine est plus synonyme de froideur et de glace que source de fertilité.
Immobile, elle est liée aux émotions, à la mélancolie et à l'introspection. En mouvement, elle symbolise la richesse.
Les individus de type "eau" sont craintifs et un peu timorés. Ils ont le don de savoir écouter. L'eau est la communication, le voyage, la spiritualité.
Dans le corps, l'eau est le Rein, les oreilles et le sang : si vous avez un problème à ces organes, vous avez un déséquilibre de l'élément "eau" dans votre corps, dans votre environnement. Sa saveur est le salé. Salées sont ses larmes, d'amertume ou de joie, pour cette belle absence de passion.
Le membre de la famille lié à l'eau est le deuxième fils.
L'eau a une forte capacité à l'adaptation (elle prend la forme de ce qui la contient, elle peut s'immiscer de partout).
Eau calme et profonde, Eau mystérieuse, engendrant crainte et respect, Eau dormante, abritant des démons sous-marins qui sommeillent. Eau tonifiante, Eau limpide, ou Eau fétide des marais grouillants de forces convulsives, abri de ceux qui rampent, batraciens et reptiles, puissance féconde, créatrice de boue originelle, Eau solide, constructrice de muraille de glace, placide, fermée, en réserve, elle peut être la marque d'un arrêt total.





Symbolique énergétique

L'eau est une énergie féminine et très connecté avec les aspects de la Déesse. Utilisé pour la guérison, la transformation et la purification, l'eau est liée à l'Occident, et associé à la passion et l'émotion. Dans de nombreux chemins spirituels, y compris le catholicisme, on trouve de l'eau consacrée. L'eau bénite est souvent simplement de l'eau avec du sel ordinaire (purificateur également) au-dessus de laquelle, généralement, on a formulé une bénédiction ou une invocation. En énergétique de tradition Wicca, cette eau est utilisée pour consacrer le cercle et tous les outils qui s'y trouvent. Bien évidemment, l'eau est associée à la couleur bleue.
L'élément eau symbolise les émotions, le cœur, les sentiments, l’amour, la tristesse, le féminin. L’eau est fertile, elle coule, dissout toute ce qui est dur, elle est fluide et prend la forme de son contenant et de son contenu. L'eau est aussi la mer, les océans, l'utérus, l'inconscient, les souvenirs et l'intuition. Nous sommes constitués de 70% d'eau (même proportion que les océans sur la Terre). Nous avons tous séjournés dans « l'eau » de l'utérus. Nos larmes sont salées tout comme les océans. L'élément Eau, c’est aussi les marées, puits, sources, étangs, rivières, lacs, mers, pluie, grésil, neige et grêle. La surface de l'eau nous reflète. L'eau génère et entretient la vie, et fait grandir toutes les plantes. Nous avons besoin d'eau pour vivre. 

Minéral : l’Aigue-marine.
Le temps : le crépuscule et la saison : l'automne.
Il règne sur le sens du goût.
Son arbre : le saule pleureur.
Animaux : dauphins, baleines, marsouins, poissons, phoques et mammifères marins, les serpents vivant dans l'eau, toutes les créatures de l'eau et les oiseaux marins.
Plantes : fougères, mousses, lotus, joncs, algues, nénuphars et toutes les plantes d'eau.
Déesses : Maryamma, Maïa, Marie, Aphrodite, Isis, Thétis, Amphitrite, Tiamat, Lilith, Tefnout (déesse de l’humidité)
Dieux : Neptune, Poséidon, Osiris, Ea (divinité des eaux douces)
 
Différentes traditions ont les éléments dans des directions différentes, généralement en fonction de l'endroit où ces traditions sont nées.  
La tradition Wicca voit l'eau dans la direction de l'ouest. Les peuples anciens utilisaient l'eau comme un lieu de sépulture.
Dans le Tarot, l’eau est représentée par les Coupes qui se rapportent aux questions affectives et aux sentiments.