vendredi 23 août 2013



Il y a des chansons qui nous donnent envie de danser.
D'autres qui nous donnent envie de chanter à tue-tête.
Mais les meilleures chansons sont celles qui nous ramènent à l’instant précis où on les a entendus pour la première fois

jeudi 22 août 2013

Le lien avec soi-même se construit dans le rapport à l’Autre


L’altérité

L’être humain n’est pas un être solitaire, c’est dans l’interaction avec les autres qu’il se développe, se construit et se définit. Dès l’enfance, les êtres qui constituent l’environnement de la personne ont une influence importante sur l’élaboration de son monde symbolique.

L’acquisition de la maturité psychique signifie la capacité de devenir indépendant des influences extérieures pour élaborer une symbolisation personnelle authentique, fonction de la subjectivité vécue au travers de la liberté expérientielle. Le paradoxe, qui n’est qu’apparent, est que la réalisation de l’autonomie subjective se fait grâce à l’altérité.

La vie authentiquement personnelle est co-présence, dit Marcel, et le chemin de soi par soi passe par autrui ; c’est dans un dialogue entre deux Toi que l’homme se découvre et s’affirme en tant que personne. C’est pourquoi la psychothérapie s’offre comme un espace de découverte de soi, à condition que soit saisie l’importance métaphysique qui doit être accordée à la rencontre.

Comme le dit Binswanger, il n’y a pas un malade et un thérapeute, mais deux partenaires dans l’être- présent ou amour, un être- ensemble qui porte les possibilités de l’avenir. Être, c’est être pour autrui, c’est être reconnu souligne Hegel ; l’Autre est ce « grâce à quoi j’entre en communication avec moi-même ».
La période de la dépendance, est la période infantile, celle de l’indépendance, la période de la maturité ; l’une et l’autre sont vécues à partir de la relation à l’autre car, pour reprendre les propos de Mounier, l’expérience de la personne n’est pas une affirmation solitaire, mais une activité d’auto- création et de communication ; « La personne n’existe que vers autrui, elle ne se connaît que par autrui, elle ne se trouve qu’en autrui ». Si Sartre nous dit que l’altérité est une opposition, que la relation à l’autre se configure négativement, c’est parce que l’homme a le choix. Celui-ci peut engendrer l’échec du rapport à autrui ou expérimenter qu’« être, c’est aimer ».

Aimer, dans le sens de l’échange basé sur le respect de la spécificité d’autrui, de la reconnaissance de son irréductibilité, de sa différence et d’une compréhension de son monde ; accepter que beaucoup de façons d’être- soi sont possibles et sont vécues, afin de vivre la plénitude des possibilités d’être humaines ; comme le dit Binswanger. La communication entre les êtres se configure en fonction du rapport à soi-même ; pour être en capacité d’entendre l’autre et accepter sa différence, il faut être en mesure de s’entendre soi-même, c’est-à-dire connaître sa propre spécificité et l’accepter.

La psychothérapie se définie comme l’expérimentation d’une nouvelle relation ; nouvelle car basée sur l’empathie, l’absence de jugement et de conseils ; qui offre la possibilité de s’entendre vraiment du plus profond de soi. C’est la raison pour laquelle la psychothérapie semble pouvoir véritablement se définir comme telle, uniquement dans la mesure où elle se configure ainsi. Pour comprendre l’autre, il est nécessaire d’être en capacité de se comprendre soi-même. Le philosophe Gilles Lipovetsky avance que le retrait sur soi-même, au lieu de nous éloigner d’autrui, nous en rapprocherait ; ce serait par la prise en considération de soi que l’individu pourrait « s’ouvrir aux malheurs des autres ».

Hélène Bonsergen

mercredi 21 août 2013

Esprit Libre et Vagabond.....

Qu'il est bon de savoir se procurer du temps pour soi, afin de se retrouver, 
se recentrer, se ressourcer, s'apaiser. 
Ainsi nous sommes en paix avec nous même, en totale harmonie avec le monde 
qui nous entoure 
car ceci nous permet d'avoir un regard serein et plein de gratitude. 
Et cette paix m'apporte  calme intérieur dont j'ai tant besoin. 
Permettez vous ce moment, soyez vous-même et
 souriez à ce bonheur simple mais tellement gratifiant.

Contes à aimer, contes à s'aimer....



 Le conte des deux combawas qui avaient décidé de construire une relation de longue durée.

S'engager sans clarifier ses attentes, ses apports et ses zones d'intolérance, c'est prendre le risque de se déchirer, se blesser et parfois de s'aliéner mutuellement.

Il était une fois deux combawas qui s'étaient rencontrés à la suite d'un coup de foudre amoureux.
Un coup de foudre amoureux, au pays des combawas, est quelque chose qui surgit sans prévenir, qui emporte tout sur son passage, qui rapproche aux plus intimes deux êtres plus beaux, plus intelligents, meilleurs, d'être précieux, nécessaire et unique.

Leur attirance, leur rapprochement, leur plaisir à se trouver ensemble les avaient comblés l'un et l'autre durant plusieurs mois. Ils étaient éblouis mutuellement de leur fougue, de leur passion et d'une liberté soudainement découverte.
Il faut que je vous dise qu'ils sortaient tous les deux d'une relation conjugale qui s'était soldée par une rupture et une séparation pour l'un et par un divorce pour l'autre.

Naïfs, ils firent comme s'ils étaient entièrement libres, autonomes et indépendants, alors que les liens affectifs retenaient encore l'un et que des liens sociaux pesaient sur l'autre. Durant les deux premières années ils s'accordèrent parfaitement, se parlèrent peu, mais se sentait bien ensemble, ils firent de nombreux voyages.

Un jour où ils décidèrent d'un rituel pour marquer leur engagement mutuel l'un envers l'autre. Ils ne vivraient pas sur le même territoire, n'interféreraient pas dans la vie de l'autre, mais s'inviteraient le plus souvent possible compte tenu de leurs engagements respectifs, se soutiendraient et partageraient le meilleur d'eux même. Ce qu'ils ne savaient , ni l'un ni l'autre, c'est qu'après cette période idyllique, pleine de saveurs, de bien être et de bons sentiments, ils allaient voir émerger, remonter du fond de leur histoire, et cela de façon imprévisible, quelques unes de leurs souffrances liées aux blessures d'enfance.

Vous allez me demander : " Mais comment est ce possible ? "

C'est un des risques de toute relation intime que le comportement, les paroles, les gestes parfois les plus anodins, les plus insignifiants, retentissent de façon violente sur une situation inachevée de chaque histoire personnelle, sur un aspect de l'enfance associé à des humiliations, des injustices, à des trahisons ou un sentiment d'impuissance. Evidement aucun des deux n'avait cela.

Elle par exemple, ne pressentait pas que sa propre insécurité, ses doutes, son besoin de réassurance pour pouvoir s'abandonner pleinement lui faisait mettre très souvent à l'épreuve la relation avec l'autre. Tout cela avec des paroles, des attitudes qui faisaient douter de la solidité de ses engagements et parfois qui disqualifiaient même la présence de son partenaire.

Elle ne se doutait pas qu'elle touchait ainsi, chez l'autre, à l'image de soi. L'image de soi est quelque chose de fondamental chez un combawa, c'est le noyau sur lequel il peut s'appuyer, se réfugier en cas de doute, d'insécurité, de fragilité.

Lui même ignorait que chaque fois qu'il ne tenait pas ses engagements, chaque fois qu'il se complaisait dans l'improvisation de l'instant, qu'il inventait un projet trop nouveau, il ne savait qu'il allait réveiller de l'angoisse, provoquer mal être et malaise chez sa partenaire combawa qu'il aimait et appréciait, mais qui, dans ces moments là, se fermait, se réfugiait dans le silence, se bloquait sur des refus, tant elle avait besoin de prévoir, de s'organiser et même de contrôler parfois le surgissement de l'imprévisible dans sa propre vie.

Ainsi, chacun avec une sincérité aveugle provoquait chez l'aimé(e) justement ce que lui même (et l’autre) redoutait le plus. L'un et l'autre sécrétaient avec constance des comportements qui allaient se révéler toxiques, violents, extrêmement déstabilisants pour l'équilibre intime de leur relation dans la durée.

Tout se passait comme si chacun envoyait à l'autre le message suivant : " Je ne peux te donner le meilleur de moi, car avant, tu dois me montrer que tu m'acceptes tel que je suis, même quand je suis déstabilisant pour toi ! "

Chaque séquence s'emboitait quasi automatiquement, pour préparer la séquence suivante qui les faisait l'un et l'autre tant souffrir d'incompréhension. Comme si chacun attendait de l'aimé ce que justement il ne pouvait lui donner, puisque l'exigeant impérativement de l'autre.

Ainsi malgré eux, se mettaient en place toutes les conditions d'une séparation, qu'ils ne souhaitaient pas réellement. Car il est difficile de savourer le bon, le bienveillant, de goûter le ciel, quand votre ventre se révolte au souvenir de vielles peurs, quand votre gorge se durcit de tous les silences refoulés, quand votre sexe vous rappelle que le plaisir a besoin d'un berceau de tendresse pour s'épanouir, pour se révéler dans toute sa splendeur et son abandon.

Il n'y a pas me semble t'il, de solutions faciles à une telle situation. Accuser, reprocher, mettre en cause l'autre, c'est faire toujours plus pour entretenir ce qu'on voudrait voir disparaître. C'est collaborer au maintien d'une situation qui devient de plus en plus invivable.

D'un autre côté, ne rien dire, tolérer, subir, attendre, c'est ne pas respecter le partie de soi qui justement demande reconnaissance, c'est comme piétiner ses propres valeurs.
Peut être serait il souhaitable d'inviter les deux combawas à prendre le temps de se dire, non sur les perceptions, les ressentis immédiats, non sur les petites pollutions inévitables du quotidien, mais d'oser parler des blessures secrètes, non cicatrisées, toujours a vif au profond de chacun. D'exprimer comment elles sont réveillées par les comportements, les paroles ou les attitudes de l'autre, dévoilant des abîmes de souffrances et des peurs qui envahissent le présent, polluent la disponibilité d'une relation en cours et leur font engranger trop de déceptions et de frustrations.

Vous avez bien entendu, j'invite donc à parler, a échanger non sur les faits, non sur le ressenti immédiat, qui aveugle parfois, nous entraîne dans le réactionnel, mais à oser dire, partager sur le ressentiment, l'impact de l'autre sur les blessures de l'enfance de chacun.

Cela suppose de prendre le risque de se mettre à nu, à nu de l'intérieur, de rencontrer la face cachée, parfois à soi même, de cet intérieur !
Face vulnérable, sensible, si fragile qu'il faut à la fois beaucoup de courage, de lucidité et d'amour envers soi même pour oser montrer, derrière cette part d'ombre, les blessures ardentes de l'enfance et toutes les compensations qu'on a construites autour pour masquer tous les manques qui en découlent.

Certains combawas y arrivent s'ils se sentent portés par l'amour de l'autre, s'ils se sentent suffisamment aimé pour affronter un tel dévoilement de soi. Il faut se rappeler cependant qu'au pays des combawas, un partenaire amoureux ou conjugal ne peut être le thérapeute de l'autre.
Il sera le déclencheur, le grand ré activateur des blessures de son histoire et peut être le miroir sur lequel elles viendront se projeter avec violence.

C'est par l'écoute respectueuse de soi et de l'autre, par l'attention du cœur et la compassion que tout cela devient possible.
Aimer dans la durée et garder une relation vivante et en santé est toujours une aventure pleine de risques chez les combawas.

 de Jacques Salomé

mardi 20 août 2013

Acrostiche sur Agendaire....


A utour de vous, nous, le monde se meut, indifférent …. de

G énérosité, partage, nous en sommes tous envahis et capables,

E st ce utopiste ! Nous ne pouvons et n’osons le croire,

N’occultons pas qu’une petite attention, un geste, un sourire parfois,

D onnera de l’espoir à celui (celle) qui le recevra,

A lors peut être, les tracas quotidiens deviendront ils insignifiants,

I ndifférent(e), nous ne pouvons, voulons être ou rester …

D emain, après demain, dans un mois, un an … peut importe le temps,

E nsembles, nous pouvons tenter cette jolie aventure qu’est l’entraide ….



C’est un site insolite, vous pouvez y découvrir des artistes inconnus qui méritent largement d’être reconnus…un échantillon….







lundi 19 août 2013

Prière de don Miguel Ruiz




En ce jour, Créateur de l’univers, nous te demandons de nous aider à nous accepter tel que nous sommes, sans jugement. Aide-nous à accepter notre mental tel qu’il est, avec toutes nos émotions, nos espoirs et nos rêves, notre personnalité ainsi que notre façon d’être qui est unique. Aide-nous à accepter notre corps tel qu’il est, dans sa beauté et sa perfection. Que l’amour que nous avons pour nous-mêmes soit si fort que jamais plus nous ne puissions nous déprécier ni saboter notre bonheur, notre liberté et notre vie affective. A partir de maintenant, que chacune de nos actions, réactions, pensées, émotions soient fondées sur l’amour. Aide-nous, Créateur, à accroître l’estime que nous avons pour nous-mêmes afin que la rêve entier de notre vie soit transformé, qu’on passe de la peur et du drame à l’amour et la joie. Que le pouvoir de l’amour de nous-mêmes soit assez fort pour faire éclater tous les mensonges qui nous disent que nous ne sommes pas assez bon, ou assez fort, ou assez intelligent, que nous sommes incapable de réussir. Que le pouvoir de notre amour de nous-mêmes soit si fort que nous n’ayons plus besoin de vivre notre vie selon l’opinion des autres. Que nous ayons complètement confiance en nous-mêmes pour faire les choix que nous devons faire. Avec l’amour de nous-mêmes, nous n’avons plus peur de faire face aux responsabilités ni aux problèmes que nous pouvons résoudre car ils ne nous font plus peur. Quel que soit ce que nous voulons accomplir, puissions-nous le faire par le pouvoir de l’amour de soi.

A partir d’aujourd’hui, aide-nous à nous aimer nous-mêmes de telle façon que nous ne dressions jamais d’obstacle sur notre chemin. Nous pouvons vivre notre vie en étant nous-mêmes sans faire semblant d’être quelqu’un d’autre simplement pour que les autres nous acceptent. Nous n’avons plus besoin que les autres nous acceptent ou nous disent que nous sommes quelqu’un de bien car nous savons ce que nous sommes et qui nous sommes. Investi du pouvoir de nous aimer, réjouissons-nous chaque fois que nous nous regardons dans le miroir. Sourions sans retenue de façon à faire ressortir notre beauté intérieure aussi bien qu’extérieure. Aide-nous à ressentir un tel amour pour nous-mêmes que nous puissions toujours être heureux avec nous-mêmes. Puissions-nous nous aimer sans nous juger parce que lorsqu’on se juge on apporte les reproches et la culpabilité, et nous éprouvons le besoin de nous punir et nous perdons ton amour de vue. Donne-nous la force de nous pardonner aussitôt.

Efface de nos esprits le poison émotionnel et les autocritiques afin que nous puissions vivre en paix et amour. Que l’amour envers nous-mêmes nous donne le pouvoir de changer le rêve de notre vie. Avec ce nouveau pouvoir ancré dans nos cœurs, que nous confère l’amour de soi, transformons les relations. Aide-nous à nous libérer de tout conflit avec les autres. Réjouissons-nous du temps que nous partageons avec ceux que nous aimons et de pouvoir leur pardonner toute injustice que nous ressentons dans notre mental. Aide-nous à nous aimer nous-mêmes avec une telle force que nous arrivions à pardonner à tous ceux qui nous ont blessés au cours de notre vie. Donne-nous le courage d’aimer notre famille et nos amis de façon inconditionnelle et de faire en sorte que nos rapports avec les autres soient aussi positifs et aimants que possible. Aide-nous à ouvrir de nouveaux modes de communication avec les autres de telle sorte qu’il n’y ait aucun rapport de force, qu’il n’y ait ni gagnant ni perdant. Que nous puissions travailler ensemble en équipe pour l’amour, la joie et l’harmonie. Que nos rapports avec notre famille et nos amis soient fondés sur le respect et la joie afin que nous n’éprouvions plus le besoin de leur dire comment penser ou comment être. Que nos rapports sentimentaux soient les plus merveilleux. Que nous ressentions la joie à chaque fois que nous sommes avec notre partenaire. Aide-nous à accepter les autres tels qu’ils sont, sans les juger, parce que quand nous les rejetons, nous nous rejetons nous-mêmes et quand nous nous rejetons nous-mêmes, nous te rejetons toi.

Aujourd’hui est un nouveau départ. Aide-nous à recommencer notre vie à partir d’aujourd’hui avec le pouvoir de l’amour que nous avons pour nous-mêmes. Aide-nous à aimer la vie, à prendre plaisir à nos relations, à explorer la vie, à prendre des risques, à vivre intensément et à cesser de vivre dans la peur d’aimer. Ouvrons notre cœur à ce qui est notre droit de naissance. Aide-nous à devenir Maîtres dans les actes de Reconnaissance, de Générosité et d’Amour afin que nous puissions jouir de toute la création pour toujours et à jamais.


Don Miguel Ruiz « Les 4 accords toltèques » et « La maîtrise de l’amour » 

dimanche 18 août 2013

Rien n'est jamais fini...





Même blessée et démolie
Mon âme peut encore chanter la vie
Tu n'as pas le droit d'abandonner
Rien n'est jamais fini
Laisse vivre ton cœur
Il peut encore aimer sans avoir peur