Errances d'une Pas-Sage-Erre


      Je voulais vous faire partager ma passion pour la poésie, ce qu’elle interpelle en moi. Certains seront surpris (comme l’on été à la lecture de « Mi-graine des mots» le premier publié, d’autres moins surtout ceux qui connaissent mon cœur pour l’avoir rencontré, partagé, apaisé, consolé. D’autres se rappelleront de cette adolescente rêveuse, de cette jeune femme parfois en retrait parfois extravertie, de cette mère couveuse, de cette amante passionnée. Quelque chose dans votre vie vient bousculer votre quotidien, vos certitudes : un événement, une rencontre, des retrouvailles…  et là tout devient confusion. Vous cherchez à comprendre, mais il n’y a rien à comprendre ; juste votre cœur qui s’ouvre, s’éveille comme d’une dormance qui aurait durée trop longtemps. Surtout ne pas combattre, la douleur causait par cette blessure  deviendrait insupportable. Laisser vagabonder son imagination, ses désirs, ses frissons, ses rêves les plus fous, laisser parler en nous cet être qui sort de sa léthargie pour exprimer son bonheur, son émerveillement, sa beauté, pour écrire ce penchant à la vie, de la nature. Pour simplement dire « j’aime ».
      Je trouve que Tahar Ben Jelloun transcrit à merveille tout mon ressenti. Je n’ai pas la plume aussi acérée, je vous laisse donc prendre note de ce qu’il dit de la poésie.

       « Difficile d’imaginer une passion sans poésie comme il est impensable de croire que la poésie se fait sans passion. On peut écrire des mots et même des vers sans que ce soit de la poésie. La passion est une flamme intérieure qui transporte la vie vers les cimes les plus hautes tout en ayant en elle l’autre versant, la chute. La poésie est cette exigence qui tend vers l’absolu. En ce sens elle est impossible. Nous nous contentons de ce qui s’approche de ce mystère avec rigueur, avec humilité.
      Aucun doute ne peut se graver dans le corps ou la mémoire d’une passion. Aucun arbre n’y est solitaire. Aucune parole ne cadre avec les convenances du réel. Peut-être le mensonge comme l’ombre de la vérité, mais aucun cœur ne ment quand la passion lui brûle les ailes.
      Alors la poésie se fait présence, passe par plusieurs sentiers, devance la foudre sans apaiser le pressentiment de la défaite. La poésie est aussi action.
      Le temps bouleverse son ordre et devient halluciné. L’être se reconnait dans ce désordre où il s’entête à inviter le futur dans le présent. Il ne sait plus attendre. Il court, vole, crie et tombe comme un oiseau aux ailes brisées.
      Il confie aux mots sa douleur et ses espérances. Il lui arrive parfois de les tordre, de les maltraiter, de les utiliser les uns contre les autres afin de dire ce qui résiste à être dit, à entrer dans les mots et à apaiser le cœur meurtri.
      La poésie est une mathématique. Aucune poussière n’est tolérable. Elle relève de la précision de l’horlogerie. C’est une physique des émotions. La flamme n’est jamais du hasard. Elle vient d’une histoire, d’une mémoire. Elle tend à couvrir l’indicible avec des mots, avec des images, des métaphores et quelque parfum acide.
      Il n’y a pas pire que les mots qui séduisent les larmes.
      Aucune poésie dans les pleurs, lamentations et autres bruitages.
      La passion a quelque chose de monothéiste. Un seul objet. Une seule adoration. Une seule certitude. Un absolu. Aucune négociation. De même le poète n’a pas le droit de négocier avec la langue. Il l’empoigne, la violente et la charge de volcans et de fleuves que rien ne peut contenir.
Passion et poésie aspirent à la notion énigmatique de beauté. Elle n’est point définie. A peine murmurée. Rarement nommée, mise en évidence. Ceux qui en parlent sont ceux qui ne la vivent pas mais la voient sur le visage ou dans le souffle des êtres pris de passion.
      Vincent van Gogh, Arthur Rimbaud, Antonin Artaud, Francisco Goya ou même Francis Bacon ont été des témoins actifs, hallucinés ; ils ont transporté dans leur création la beauté brute, cette poésie impossible dont l’une des portes donne sur l’enfer, la folie.
Né d’une turbulence, un torrent ou un éclair foudroyant, le poème ne s’installe jamais tout à fait dans la vie. Il est une vérité qui sommeille dans l’enfance. L’enfance du monde, la douleur des hommes.
      La passion prend des allures de vertige dans une raison qui s’absente. La poésie n’est pas ou n’est plus dans les mots ; elle est dans l’acte d’entrer dans le tourbillon de ce qu’on ne maîtrise  pas. Passion et poésie fusionnent de la montée vers les cimes  à la chute dans les entrailles de la terre.
      Une prière à ajouter au registre de l’espérance : Mon dieu ! Donnez-nous une passion ! Qu’elle vienne de l’étrange ou de l’inconnu, qu’elle soit forte et belle, qu’elle fabrique du bonheur et de la folie, mais qu’elle soit là sur note chemin, tant que nous avons l’énergie de défier les impossibles, d’imaginer le rêve et d’en être jusqu’à la fin ».
Tahar Ben Jelloun (Passion / Poésie  de son ouvrage Que la blessure se ferme)


Méditées qui se filent dans cette immensité
Percent le néant du royaume céleste
Corps dénudés soumis au souffle convertit
En un alizé sucré et évanescent
Extase d'un moment que l'amour sublime
Couvrir de tendresse ses courbes angéliques
Souffle haletant d'un  désir  bâillonné
Au dessus des flots, leur esprit retrouvé
Et dans l'absolu ne faire plus qu’un ....
Harmonie (Léticia - 13/06/2015)




Chevauchée sur le sable mouillé
Où se mêlent  le goémon et l’eau salée.
Loin des maux, les mots rêvent sans visage
La rime les parcoure,  son sonore, étrange
Dans l’écume, ils ondulent en vagues
Dans l’ombre de la mer, ils chavirent
Ils se remodèlent en joyaux de coquillages
Et sur le sable dessinent des lettres passagères.
Ils se font vernir de couleur nacrées et légères
Éphémères, où le réel et l’imaginaire se confondent
Comme une mélodie à l’horizon qui  ondule, vogue
Où les déferlantes en rivalité forment une musique
Juste un voyage qui nous berce et nous fleure
Une croisière impulsive dans les eaux
Il reste le bruit des sabots au galop
De cette envolée gracieuse de crinières
Où le soleil vient se coucher, une bannière
Sur l’horizon de ces flots, nos pas qui s’effacent
Submergés par les vagues et les embruns …

Eté 2014 (Léticia)



Mystérieuse dans sa majestueuse
Et glaciale profondeur
Elle est la vie
Eau
Ta transparence
Offre à mes yeux
L’immensité de ta pureté
Elle inonde en moi
Parcoure en cascade les monts
Jusqu’au jardin le plus secret
Je te bois
Tu me noies
Fraicheur perlée
Au coin des lèvres
Baisers humides, mouillés
Je suis esclave
Tu me laves
Champ de glace éternelle,
Chutes d’eau
Larmes de vie
Console nos cœurs
Appelle l’amour enrobé de caresses
Fontaine de jouvence
Pour toujours garder notre jeunesse
Elle est la source
Elle est l’essence
Elle est le sens
Elle est la vie
Eau - (Léticia  12/08/2014)






Il subsiste des temps d’absence
Sans trop de conséquence
Des petits moments de négligence
Sans trop d’importance
Et puis il existe des  moments insolites
Qui présagent de belles réussites
Des souvenirs qu’on conserve
Des parcours qu’on traverse
Des naissances inespérées
Des cadeaux spontanés
Des paysages feériques
Des rencontres magiques
De ces moments uniques
Qui rendent la vie si MAGIQUE

Moments magiques (Léticia - 06/05/2014)





Un petit brin, brin de bonheur
Sur ton chemin, vers ton doux cœur
Dans ton foyer, au fil des heures
Reflet d’un égard, langage d’une fleur

Cadeau à offrir,
Sans l'ombre d'un rougir
Pour la famille, pour des amis
Pour un amour, pour une vie

Tout simplement s’épanouir
Pour le plus grand plaisir
D’avoir envie


De faire sourire, des lèvres, un cœur, un ami…
Brin de Muguet (Léticia - 01/05/2014)

                              Amour …se peint
En rouge ardent
Dans le creux de ma main


Plaisir… décolle
En bulle de savon
Et crève le plafond

Passion… se brûle
En feu embrasé
Dévorant les corps enlacés

Bonheur… se glisse
En caresses, sueurs
       Sous le galop de nos cœurs

Extase (Léticia- 07/04/2014)





Dans mes songes tu es là
À défaut d'être dans mes bras
Tellement près, si proche de moi
Comme à chaque fois

Dans mes songes tu me séduits
Après t’avoir tant envisagé
Après chacune de ces nuits
Seule dans ce grand lit déserté

Dans mes songes tu m'accompagnes
À travers les routes de ma campagne
Permettant à celles-ci d'être si belles
Avec cette sensation d'avoir des ailes

Dans mes songes tu me fais l’amour
Consentant à tes caresses, tes baisers
Sous tes doigts agiles de velours
Et tout ton corps de me désirer
  
Songes (Léticia – 7/04/2014)







A toi ma sœur de cœur

Nous n’avons pas le même sang
Pourtant toi et moi au fil des ans
Semblable a été  notre cœur
Nos vies ont été parsemées de heurts

Tu as souvent été là pour me réconforter
M’écouter dans les moments où je basculais
Et moi je suis fière d'avoir ton amitié
 Encrée à jamais pour l'éternité

Jamais tu ne m’as  trahie
A toi, j’ai presque tout dit
Des choses que d’autres ne seront jamais
Tu es et resteras mon alliée

Parfois l’âme éplorée, égarée
Tu m’as prise par la main
Au nom de notre amitié
Pour me remettre sur le bon chemin

Mais surtout pour moi et dans mon cœur
Cricri tu es ma sœur de cœur.

Léticia (03/04/2014)




Hana Road, Falls, fevrier 2014
Au cœur de la nature
Avalanche de murmures
Traverse la cascade
Telle une fiévreuse tornade

Effervescence d'une brume réveillée
Au bas des reins de la rivière
Où disparaît cette chevelure pale
Chute infinie de mèches de cristal

Falls (Léticia- 31/03/2014)




Je rêve d’être un rayon de soleil
Pour te caresser dans ton sommeil
T’apporter chaleur à chaque instant
Briller pour toi comme un diamant

Je rêve d’être un rayon de lune
Illuminer d'or le sable des dunes
Pour que chaque nuit te soit câline
Je me ferais la plus douce des félines

Je rêve d’être les couleurs de l'arc-en-ciel
Ruban multicolore comme un drapeau officiel
Qui flotterait au dessous de ton âme
Où j’allumerais pour toi toutes les flammes

Je rêve d’être un éclat de rire
Pour voir se dessiner ton sourire
Juste un éclat pour briser le silence
Éclairer ta nuit, entrer dans la danse.
Je rêve (Léticia - 04/03/2014)




Ce silence propice
Sur la page, la plume glisse
Déferlence de mots
Pour apaiser mes maux.

Combler ce vide annoncé par la perte
Refouler ses sentiments pour ne pas les perdre
Dessiner sur sa peau des chemins
A emprunter à quatre mains

Images inventées, fantasmes
Mélanges de rêves où se mêlent
Réalités ou illusions
Mon corps n’est plus que fusion

Trouver l’équilibre dans cette turbulence
Garder l’espoir malgré les variances
Aimer sans chaîne, laisser libre
Malgré le fait que pour toi je vibre

Accepter la « juste » distance
Comme pour mener la danse
Pour ne pas pleurer, pour ne plus souffrir
Simplement aimer, partager, sourire

Pour pouvoir mieux voler après l’abandon
Peut-être tout simplement pour enfin
Se dire au revoir, poursuivre son chemin
Qui mène vers d’autres horizons….

 Acceptation (Léticia –30/12/2013)



Fleur nue à fleur de peau
Qui cherche des mots sur ces maux
Du fond de son cœur
Tout est ardeur et splendeur
 
Fleur nue à fleur de peau
Se cherche à demi-mots
Car au fond de son âme
Des mots flânent pour écrire des gammes

Fleur nue à fleur de peau
Fleur bleue badine au son de l’eau
Dessine sur ces lèvres un sourire
Se refuse à nouveau de  souffrir

Fleur nue à fleur de peau
Veut frissonner au contact de ta peau
T’envoie son sourire enjôleur
Afin de faire battre ton cœur


A fleur de peau (Léticia – 29/12/2013)





Inaccessible amour

Il flotte un parfum de rose
Quand dans mes songes je me pose
Amour au gout de miel
Sur ton corps rayon de soleil
Je me brûle

Tu es mon mirage
Mon oasis sur cette mer de sable
Mon archange sans aile
Dans mes pensées virtuelles
Je m’élève

L’amant de mes pensées
Dans ce rêve au ciel azuré
Au rythme des saisons
Souffres-tu de notre relation
De mes folles passions ?

Voyages mystiques
Etats colériques
Je suis une âme tourmentée
Dans un corps emprunté
Je somnole

Ma plume élue de mon cœur
De son encre amoureuse
De sa plus belle caresse
Veux être la jardinière de ton cœur
Je t’écris

De mon sang, mes veines coulent
Un souffle de liberté
Sur ma peau cicatrice émane
Des effluves sucrés
Je pense à toi

Léticia (17/12/2013)






Larmes silencieuses et funestes
Tracent à l’encre humide sur ta joue
Ton chemin de vie tumultueux

Rosée nacrée du matin
Dessine d’éphémères peintures
Aux premières lueurs de l’aube

Douce pluie sur ta jolie frimousse
Coule  doucement jusque sur ton cou
Pareil à un éclat de diamant

Vague écumeuse et bruyante
S’échoue langoureusement sur le rivage
Laissant à tes yeux ses trésors abandonnés


 Eau (Léticia – 04/12/2013)








Il y a des silences pareils à des mystères
Conduits par l’obscurité et par les rêves
Dans ces silences comme une trêve
La nuit fait place à la lumière qui se terre

Souvenirs fantasques mêlés à mes pensées
Surgissent de nulle part en pas cadencés
Dans mon sommeil agité, terribles cauchemars
Planant sur l’asphalte et les fantômes du soir

Dans ces silences, le bruit de nos âmes
Tatoue mon cœur de ton doux visage
A mes tourments donne un calme infâme
A l’âme errante cherchant son ancrage

Silences (Léticia- 21/11/2013)




En sourires et délices
Je veux ce précipice
Garder  la distance
Un temps certain, une instance… indifférence

Je ris, je pleure, je danse
M’agite, m’expose
En cachant en silence
Tous mes maux,  je confesse…  justesse

Chaque jour un combat
Quand s’exprime mon cœur
Survivre ou vivre, je me bats
En mal-être écorcheur… frayeur

Les  jours elle s’expose
Sur la scène de sa vie
Quand les âmes implosent
Sous son bouclier gris… survie

Sensations (Léticia – 10/11/2013)
















Ciel de feu après l’alternative aurore
Reflets mordorés pareil à l’éclat de l’or
Semblable à es faux follets valsant
Sur le frisson des flots envoûtants.

Ce ballet s’éteint doucement
Fait place aux étoiles aux pointes d’argent
La nuit s’enfonce dans les toits drapés
Caressant les paupières apaisées.

La nuit se défile dans l’horizon
S’égaye du mutisme des saisons
Elle s’émeut, couvre de ses lainages
Le monde rêvant d’une vie en arpège

Douce nuit (Léticia-08/11/2013)



Auteur de tant de maux
Fait couler de l’encre les mots
Voilé de tant de  faveurs
Rêve de corps plein d’ardeur

Âme unie, âme sœur
Ce que recherche notre cœur
La nature sensible est pareille
Mon Cœur 
Il nous faut être en éveil

Risquer cet état de grâce
Où même le monde s’efface
Sentiment à l'intérieur ressenti
Qui rayonne au-delà de l’infini

Reconnaître dans ce monde aliéné
Celui, celle qui nous est destiné
Amour manifeste et reconnu
Dès qu’ils se seront aperçus

Et par l’offrande d’un secret dévoilé
Amours dénudés, regards évaporés
Les corps s’endorment doucement
Quand a chanté l’instant cristallin 

Amour (Léticia – 03/11/2013)






Le soleil s’est couché sur mon bel horizon
Et dans mon cœur,  le son lancinant des violons.
Nous n’avançons pas sur le même rivage,
Tu as laissé mon cœur mourir de sevrage.

Malgré volonté, hardiesse, et mes efforts,
Belle captive dans cet insatiable corps,
Dans mon monde, l’insoumise est rebelle
Seules mes larmes font briller mes prunelles.

Affligée détresse de mes cris et mes pleurs
N’effacent pas celles de mes piètres erreurs
La faim des mots dits au delà de tout chaos
Cette fois n’apaiseront pas mes vains maux.

 Larmes du cœur (Léticia -20/10/2013)





Un océan de bonheur tel  des flots
Sur une mer de tendresse
Vous délivrer quelques mots
Simples, sincères, plein d’ivresse

Un cœur rempli de mots d'amitiés
Un abri pour vous poser
Un feu pour vous réchauffer
Une rivière pour vous désaltérer

Je vous souhaite la plus belle des soirées
Ainsi qu'une douce nuitée
Et dans les bras de Morphée
Vous endormir sous une voûte étoilée

Amitiés (Léticia - 14/10/2013)




J'aime les soirs d'été, où à la belle étoile
Je peux m'envoler pour tiser ma toile
Fermer les yeux sous la voûte étoilée

J'aime les soirs d'été, où avec contemplation
Je peux  imaginer les constellations
Toucher du bout des doigts le chemin de la liberté

J'aime les soirs d'été, où dans ces cieux hâlés
Je peux songer à des rivages écumés
Sentir le souffle de ta bouche sous mes lèvres voilées 

Soirs d'été (Léticia - 13/09/2013)




Écrire, c'est essayer de tuer ses maux à coup de mots...finalement, déposer ses mots sur le papier, c'est graver ses maux à l'éternité....

Sans rancune aucune
Juste un gout d'amertume
Je retrouve Dame Lune qui se reflète sur la dune
A ses pieds, le rivage plein de vagues d'écume
Elle seule connait mes pensées brunes.
Et moi de reprendre l'encre ma plume...
Ecrire (Léticia - 12/08/2013)













La roche, les galets
La terre, le limon
Et l’eau qui ruisselle
Odeur de terre mouillée
En traversant à pied le gué

L’herbe, la mousse
La verdure, les roseaux
Et l’air qui enivre
Odeur de chèvrefeuille
En franchissant le jardin d'écueils

L’arbre, les racines
Les ramures, l’épine
Et le vent qui frémit
Odeur de liberté
En voyageant vers ces cieux élevés

La flamme, les braises
La lumière, la chaleur
Et le feu qui s’attise
Odeur de cendre
En parcourant les méandres de ma pensée

Voyage (Léticia - 28/08/2013)




Sous la voûte céleste, en son sein étoilé
Sous la nuit radieuse par mille pépites
Etre de lumière, esprit contemplatif
L’univers tout entier m’appartient.

Abandonnant libre cours aux rêveries
Où se mêlent  pensées vaporeuses
Corps flottant sur cette rivière scintillante
Le regard perdu en des songes divins.

Doux voyage par un rêve éveillé
Visions chimériques où se mêle clairvoyance
Ravissement de l’âme, effloraison du corps
Retour voluptueux plein d’enchantements.

Rêverie étoilée (Léticia- 27/08/2013)



Face au miroir de ma vie,
Mon regard se noie dans le reflet de mon âme
Submergée par ton souvenir
Je ne parviens plus à réfléchir
Mon cœur léger par ce bonheur incandescent
Vibre aux prémices de notre histoire

Juste avant d’avoir envie
Envie de me perdre
Juste avant de donner
Donner sans compter

Aller mieux, porter par un bien-être intérieur
Vivre avec plaisir, vivre cette vie
Qui illumine mon ciel
Face à mes peurs
Je m’éveille doucement
A cette nouvelle existence.

Juste avant de te voir
Te voir d’un regard amoureux
Juste avant de t’aimer
T’aimer sans condition

Exaltation  (Léticia – 12/08/2013)




Ce soir j’ai mal de ton absence
Dans mes veines coulent l’impatience
Elle hurle à l’intérieur de mon corps
Et me rend malade d’amour pour toi

Ce soir le ciel semble lourd
Et j’ai peine  à respirer
Ton oxygène me manque
Et j’étouffe d’amour pour toi

Ce soir je pleure pour toi
Ta solitude de loup solitaire
M’interpelle au plus profond de moi
Et je souffre d’amour pour toi

Mais demain nous rirons ensemble
Et nos pleurs seront ceux de la joie
De nos corps et âmes passionnés
Mêlés à nos cœurs retrouvés

Ce soir (Léticia -21/07/2013)




Acrostiche d'océan


E ntre itsaso et mendi, terre de contraste
O lfatique est  EuskalHerria
C alme cet océan comparé à ma lande natale
E nnivrante ces odeurs, couleurs au parfum basque
A moureuse de cette terre aux contrastes rudes
N ébuleux ce ciel au petit matin quand la nature s’éveille, quand le soleil peine à se lever...


Léticia – 16/07/2013




Oh désespoir, oh jour
Où est passé, à jamais, pour toujours 
Cette ode à l'amour.
Je survis au passé qui s’efface
Où le présent déjà se meurt
Et le futur ne se dessinera pas.

La pluie au soleil
En cette fin de mois de Mai
Prend le pas sans pareil.
Les pétales des tulipes se meurent
Alors que les pensées demeurent

Les oiseaux ont fini de parader
Quant à moi je n’en finis pas de pleurer
Le désespoir de ce jour,
L’absence d’amour.

Larmes desséchées
Maux de tête effrénés

La quête à l’attente de signes s’épuise
La lueur, l’étincelle parfois s’entrevoit
Mais la flamme lentement s’éteint
Et s’installe la monotonie

Ma petite Opale
L’histoire lentement s’épuise
Et cet amour s’amenuise

Tu resteras à jamais dans mon cœur
Nous avons tant partagé
Tu m’as appris le bonheur
Tu m’as redonné goût à la vie

Il restera que les bons souvenirs
Ensemble nous avons donné la vie
A ma plus belle création
A ma plus belle réussite
…Audrey.

Déchirement  - Léticia (fin mai 2013)


Tu t’appelles Désir

Tu plais à mes yeux et mon âme
Tu ravages tous mes rivages
Tu ensorcelles mon corps 
Tu  embrumes mon esprit

De simples mots de désirs 
Mes lèvres t'appellent
Des boums dans le cœur
Mes mains t'effeuillent
De l'élixir de tes plaisirs
Mon corps t'accueille

Tu plais à mon âme et mes yeux
                         Tu parcours les chemins de mes formes                           
Tu te noies dans mes yeux
Tu t'abandonnes  sur ma peau

....pour capituler sous mes caresses
 Rêves   (Léticia – 02/07/2013)






La tendresse est un don de soi
Mais dans les cœurs apaisés
Au parfum des effluves amoureuses

La tendresse rime avec douceur et ivresse
Une promesse mêlée à nos effusions
Une forteresse chargée d’émotions

La tendresse a des rides au bord des yeux
Le temps passe, les années  s'effacent

La tendresse est à l'affût de la moindre faiblesse
Les souvenirs sont bien rangés
Tendresse - Léticia (02/07/2013)



Une vague déferlante sur le sable
Une larme au coin de tes yeux embués
C’est l’eau mélangée au sel
Au sel de ton corps mouillé par ces rivages

La pluie ruisselante sur la vitre
Une flaque mouvante sous le Hégoa
C’est l’eau mélangée à la terre
A la terre de tes racines ancrage de tes desseins

Des perles de rosée dans le jardin fleuri
L’eau de nuit sur la rose épanouie
Une larme du ciel mêlée à la terre
Nature  assoupie peintures éphémères

Des perles de lait sève blanche à liqueur
Jetés là par la nuit sur des corps confondus
A la sueur orgasmique collée à la peau
Fresque perpétuelle d’une naissance incertaine 

 Flot de la vie  - Léticia (25/06/2013)




Je ferme les yeux,  j'inspire, j' expire.
Je fais le vide en moi et aspire à mon être intérieur.
Alors le royaume de l’Être se révèle.
Un grand calme naît en moi, une sensation de Paix.
Au cœur de cette paix, une Joie naissante.
Au cœur de cette joie, il y a l’Amour.
Et au cœur de tout cela, il y a le rayonnement de mon âme.
Telle une fleur à sa naissance, je m' épanouie sous sa Lumière
L’éclat de mes pétales qui s’ouvrent au regard
La rosée emperlée sous la caresse de ses yeux
Tout m’inonde à ces prémices du bonheur
Mon corps et mon âme ne font qu'un.
Je suis la paix
Je suis la joie
Je suis l'amour
je suis moi
Une Femme en quête de Soi

 Lueur de bonheur  - Léticia (24/06/2013)






Un ange qui veille sur toi
A mon bel Ami CV

C rois en tout ce que je t’avoue
A côté de toi je resterai
P rofite des opportunités que t’offre la vie
H orizon qui se dessine sous tes yeux
A avance sereinement sur ce nouveau chemin
R éfléchis, mais pas trop pour ne pas te perdre
N os parcours se mêlent et se soutiennent
A mitié nouvelle, mêlée à l’amour mais sincère 
U nifiée par nos âmes éclairées,                   
M agnifiques êtres de lumière que nous sommes  
 Léticia  (20/06/2013)






Acrostiche du Bonheur

B  ienfaisant le regard que la Vie porte sur moi
O  ffrant les mots à ma plume par l'encre
N'  orchestrant que l'eau, la fleur, le ciel et la terre
H  armonise mes pensées à ma musique
E  ssence même de la naissance de l'Amour
U  ne larme, une danse, un sourire
R  imes chantant mes faiblesses et mes joies.
(Léticia - 20/06/2013)






Pied de nez à la souffrance...

Si par le passé, tu t’es enjouée de moi
Dans le présent, je me veux clairvoyante
Tu ne me feras plus courbée l’échine
Qui me laissait dans les ténèbres assaillantes
Qui me basculait près des rivages défaillants
Qui m’abandonnait dans  des contrées vacillantes
Léticia – 24/05/2013



Jolis cœurs en tes ailes telle une ombelle, belle libellule
Mandibule, calicule, trabécule, comme un préambule
A la sève, attrape-rêves, images ultrabreves le long des saiwes
Tu te relèves, le long de cette drève, finis ta trêve et parts pour Kiev
 Nature (Léticia - 21/05/2013)


héri ceux qui comptent pour toi 
vec le temps ne garde que les bons souvenirs
assionnée d’une vie sereine et chanceuse
umanité, sourire, amitié, plaisirs
moureuse de ma plume, je suis sauvée
êveuse de l’amant lointain aimé
ul ne me fera plier, toujours je serai radieuse
lliée à ma seule volonté consciente et raisonnée
nifié dans un même univers
agique et bienfaisant le regard que la vie porte sur moi
Vivre (Léticia – 20/05/2013)





Jour d’enfer, jour de rupture
Désir de fuite, arrêt sur image de cette infamie
Chevauchée de débauches
Cauchemars sans trêve aucune

Odeurs nauséabondes, faix de ces corps
Triade affairée à son forfait
Sueurs glacées, spasmes de dégoût

Aux regards maléfices, à ces mains répugnantes
Cette croix éclatante qui la nargue
Toute cette ignominie, humiliation suprême

Douleur dans ces entrailles
Brûlures des glaives sans relâche
Éclats de la lame suspendue à ces veines

Dépouillée, abandonnée de tous
Sans rémission, plus d’illusions
Elle s’abandonne à ses bourreaux

Trahison de l’homme
Culpabilité de la femme
Féconde injustice de la société

Dans ce silence morbide, sous les tissus sanglants
A ses larmes desséchées, ce regard figé
Cette peau meurtrie, pleine de vomissure

A tâtons, cherche le chemin du retour
S’impose à elle, le choix de la mort ou l’amnésie
Car au silence pernicieux, réduite elle est…

Chute vertigineuse où elle touche le fond
S’essaye aux drogues illicites, frôle le tunnel
Mais de la mort  triomphe par son seul courage

Envie folle de vivre, finira par faire son deuil
De ce corps supplicié, brutalisé et maculé
Grâce à sa beauté et la jeunesse de ses vingt ans.
Damnation (Léticia – 11 /05 /2013)



š    Joli  Muguet   š

Tintinnabulez ! Voici Mai !
Et les clochettes du muguet !
Au  jardin tu préfères les parties ombragées
Convallaria maialis, ou encore lis des vallées

Malgré la blancheur de tes clochettes
Et ton admirable  silhouette
Convallarine, convallamarine
Convallatoxine rime avec toxine

Joli muguet tu seras le langage du bonheur
Apporte au cœur solitaire beaucoup de chaleur
Que  ta seule odeur embaume nos cœurs
De la chance fais-nous la faveur

Et de ses vœux charme les amoureux...
Léticia (1er/05/2013)


 
A l’aube de nos amours 

Tout mon être a faim de toi, et sans détour
Consent à cet abandon, oh mon bel amour !
Permets-moi d’être pour toi cette Pompadour
Pareil à la douceur d’une belle-de-jour

Cette extase qui illumine mon cœur
Ce bonheur qui exhibe ma douce candeur
Cette félicité qui dompte ma pudeur
Cette sérénité qui apaise mes peurs

Nous murmurent des fantasmes si délicieux
Nous laissant présager les vertus du plaisir
A l’aube de nos amours, sablent nos désirs
A l’aube de nos amours, s’élèvent nos cieux

Je m’abandonne entre rêve et sommeil
Ton doux regard bienveillant sur moi qui veille
Je suis en paix, nos deux corps tels une toile
Mon cœur a trouvé le chemin des étoiles

Comme un doux venin coulant dans tes veines
Pour combler toujours tes manques et tes peines
Des balbutiements, pour nous laisser entrevoir
La patience d’aimer, l’extase d’y croire.
Renaissance (Léticia – 28/04/2013)













Mi- graine des mots

Cette nuit fut maux
Dans ma tête cette migraine
Égraine des mots

Ça bouillonne, fanfaronne
Les mots se choquent
Se cognent, sonnent
Les mots s'entrechoquent
Telle une boulimie
Telle une frénésie

Ça virevolte, papillonne
Les mots chantent
S’étourdissent, tourbillonnent
Les mots tournicotent
Telle une farandole
Telle une carmagnole


Ça s'attise, s'enflamme
Les mots condamnent
Déferlent, se consument
Les mots collationnent
Telle une turbulence
Telle une émergence



Ça étouffe, frissonne
Ça tourmente, fusionne
De mots d'amour langoureux
Des mots fous de passion
Des mots de luxure voluptueux

Pour une passion, une urgence
Pour une liaison, une turbulence
Sans raison, avec émotion
Sans exception, avec modération

Pour être sans dessus-dessous
Au dessus des sous-entendus
Pour êtres au dessus de tout
En dessous de cette petite ingénue

Léticia (17/04/2013)











A mon Prince

Je dessinerai un arc-en-ciel
Ainsi, chaque matin à ton réveil
Tout brillera semblable au soleil

Je t’imaginerai une saison
Au sein de ta maison
Où tout sera Merveilles, Passion et Communion

Je te guiderai vers un chemin
Où se cache le portillon d’un jardin
Et où tu seras heureux enfin

Je te dévoilerai tous les secrets
Qui mettent aux oubliettes les regrets
Afin de réaliser tous tes projets


Je te ferai être artiste
Sûrement du genre perfectionniste
Pour danser sur la grande piste

Je te rendrai ton insouciance
Et ça changera ton existence
Toujours tu auras confiance
Se sera ma récompense

Je serai ton ange gardien, la Tienne
Ta belle, ton illumination, ta magicienne
Tu seras ma muse, mon Prince, mon bel  hidalgo
Et main dans la main, rien ne nous semblera aussi Beau
Renaissance (Léticia – 16/04/2013)




Désirs et Voluptés
Je rêve la nuit de toi,
Je pense le jour à toi,
J'aimerais être qu'avec toi,
Sentir ton corps  près de moi.

Je me sens  perdue,

Tu hantes mes pensées,
Je tourne en rond je ne sais plus.

Je suis à vif des plus fous des désirs

Je sens en moi le feu, les soupirs
  
Parfaite harmonie de nos corps
Ta bouche, ta langue comme de l'or
Merveilleux instruments de l'amour

Je t'imagine tendre, câlin,

Taquin et coquin,
Passionné et passionnant,
Frissonnante de désir jusqu’au plaisir,
instants de rêves,  précieux instants.
 Léticia (2/04/2013)

1 commentaire:

  1. Un vrai plaisir pour moi que de découvrir cette belle plume que la tienne. Je vois que de belles inspirations la guident pour colorer les pages blanches. Je renouvellerai mon plaisir de la découvrir. Amicalement

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