mercredi 4 décembre 2013

The are good days and bad days

Il y a des jours avec et des jours sans...



   Dans ces moments là, je me sens tellement inutile. Je voudrais pouvoir faire plus, pouvoir prendre ton bras et le mettre sur mon épaule et t'aider ainsi dans tes gestes de ta vie quotidienne.... Mais je ne suis que moi avec cette distance qui nous sépare, mes pensées te soutiennent mais je sais que se n'est pas suffisant. La douleur, l'incapacité, les difficultés à accomplir le moindre besoin vital ... rien n'est évident... tout est parcours du combattant.
   La volonté, la détermination que sont-elles quand le bout du tunnel vous semble interminable ou sans lumière à la sortie. Ne pas baisser les bras, trébucher, jurer, puis se relever... nous le voulons tous mais c'est parfois tellement difficile. Se dire qu'en plus au final, la vie n'en sera pas forcément meilleure. 
  Qu'en savons-nous ? Pouvons-nous présager de notre avenir ? Il y a tellement de paramètres, comment pouvons nous l’imaginer cet avenir ?
   Nous ne pouvons pas, mais nous pouvons espérer, rester optimiste...

 



La nuit n'est  jamais complète.
Il y a toujours puisque je le dis,
puisque je l'affirme,
au bout du chagrin,
une fenêtre ouverte,
une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,
désir à combler,
faim à satisfaire,
un cœur généreux,
une main tendue,
une main ouverte,
des yeux attentifs,
une vie : la vie à se partager.
 Paul Éluard.



Sur les abords du rivage, le corps d’une femme au cœur naufragé s'échoue. La vie l’a écorchée, laissant sur son corps des cicatrices indélébiles.  Le temps s’écoule, les saisons défilent les unes après les autres.
Comme elle aimerait pouvoir rembobiner le film de son histoire comme une vieille pellicule en noire et blanc, où sur le quai d’une gare elle imagine qu'il lui dise « T'as d'beaux yeux, tu sais! » et elle de répondre « Embrassez-moi».
Mais la réalité est tout autre. Il faudra faire avec et à elle d’arracher sa part d’éternité.  Elle devra aimer à s’en faire saigner son cœur, écumer à faire bouillir son âme, rire pour faire frémir le malheur, pleurer à inonder la terre de ses larmes. Le temps s’écoule, les saisons passent et ne se ressemblent pas ?
Mais forte de sa personne, elle pleure, elle rit, elle écrit, déverse en vers la douleur de sa Vie.
Essayer d’être quelqu’un d’autre est une perte d’une partie d’elle. Elle a donc choisi d’être cette personne à l’intérieur d’elle qui a des idées, des forces et une beauté unique, incomparable. Elle a choisit d’être cette personne qu’elle connait  si bien, la meilleure version d’elle.
D’être fidèle à elle-même.

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